Jean-Yves VERDEIL

Le Take Five de Dave Brubeck était la musique de sonnerie de ton téléphone, je t’appelle pour te rendre hommage.
D’emblée, je ne peux m’empêcher de citer tes qualités : raffinement, intelligence, droiture, intégrité, sincérité, honnêteté, ténacité symbolisaient tout ton être. D’aucuns diraient « n’en jeter plus la coupe est pleine ».
Tu as toujours dégagé une gaieté naturelle bienveillante avec ton beau sourire que nous avons voulu afficher sur le portrait. Quant à ton rire communicatif, il est ancré dans toutes les mémoires.
Tout petit déjà, lorsque nous étions tous trois ta sœur et moi, tu étais si raisonnable, je pouvais te confier des responsabilités que tu as toujours assumées et cela tout au long de ta vie.
De cette période nous sommes restés soudés indéfiniment ; tu as toujours veillé sur Marie Laure, ta sœur, avec qui la relation filiale forte était celle de jumeaux.
Vos déménagements successifs pour vous rapprocher l’un de l’autre en étaient une évidente preuve d’amour.

Heureusement, nous avons bien parlé ces derniers jours de ta vie ; je t’ai dit que tu avais été un bon fils que j’étais fière de toi ; chacun à sa manière t’a déclaré combien on t’aimait, c’était le moment où jamais de laisser parler son cœur ; tu m’as dit que j’avais bien rempli mon rôle de mère, pourtant je n’ai jamais été une calinette. Tu m’as aussi confié que André avait assuré à sa façon son statut de père du foyer recomposé.
Pierre, a réussi à extérioriser ses sentiments pour formuler ces mots magiques « je t’aime grand frère » et gardera en mémoire la dernière fois que vous vous êtes vus fin septembre vous avez pu partager un geste fort de preuve d’amour en vous prenant dans les bras.
Lilou, pour te dire aurevoir, a souhaité nous accompagner dans nos visites pour tes derniers jours. Elle n’oubliera jamais ton précieux cadeau, un bijou pour son anniversaire : un trèfle accompagné de tes paroles « j’espère qu’il te portera plus chance à toi qu’a moi ».
Camille, pour ton dernier Noël, a tenu à te réconforter en confectionnant un joli sapin en bois naturel pour te faire plaisir ; cependant nous n’avons pu le fêter tous ensemble, respectant scrupuleusement les consignes pour ne pas t’apporter de microbes.
Saches, qu’il gardera en mémoire cet échange intense que vous avez eu tous les deux il y a neuf jours.

Merci à toi Josiane, Jean-Yves voulait partir en gardant en mémoire le son de ta voix.
Merci à toi Alex d’être venue dire aurevoir à ton ami qui souhaitait te revoir une dernière fois.
Merci à toi Éric d’avoir soutenu ton ami d’enfance dans cette épreuve.

Merci à tes collègues, tes amis, qui nous ont offert des éloges bouleversants, tu étais tant aimé et apprécié, nous leur savons gré pour ces chaleureux et réconfortants témoignages.

Ta vie a été belle, selon tes mots ; tu as eu la chance de la refaire avec Thierry, le compagnon qu’il te fallait, à présent harassé de chagrin par ton départ prématuré.
Ensemble vous avez été heureux, vous avez voyagé, tu nous a évoqué vos vacances en Corse avant ta maladie, lesquelles t’ont laissées un souvenir merveilleux, je te cite toujours.
Dans son envie de te faire plaisir, Thierry t’a toujours laissé libre d’organiser et décorer votre foyer douillet à ton goût raffiné.
Nous lui sommes reconnaissants de t’avoir apporté le bonheur, nous l’aimons tellement.

Le jardinage : voilà une de tes passions ; tu as recomposé, après celui de Seine et Marne, avec grand soin et méticulosité, autres traits de ton caractère, un dernier jardin paysager en Loire Atlantique. Je te cite encore : « je n’entendrais plus les petits oiseaux dans mon jardin ». Qui sait dans le grand mystère qu’est l’au-delà, une mésange ou un rouge gorge pourrait t’enchanter de son chant mélodieux.

Jean-Yves, tu étais un être exceptionnel, intègre, intelligent, cultivé, élégant, délicat, courtois, discret, honnête, tolérant, diplomate, patient, avenant, courageux, déterminé
Tu étais pour nous : notre pilier, notre modèle, notre confident, notre conseiller
Tes fous rires, ton sourire, ta joie de vivre vont nous manquer
Nos débats, nos discutions animés vont nous manquer
Ta bienveillance, ta sagesse, ta clairvoyance, ta bonté, ta patience vont nous manquer
Ta délicatesse, ta gentillesse vont nous manquer
Ton parfum va nous manquer
Ton amour va nous manquer
Tu le sais, tu vas terriblement nous manquer, comment faire sans toi
Nous ne pouvons te dire adieu, alors nous te disons aurevoir.

Comme le disais si justement Jean d’Ormesson :
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. »

À Marie- Laure, Nicole, Thierry, Pierre, Camille, Lilou & toute la famille. Ma maman, ma sœur, mes neveux et nièces se joignent à moi pour vous présenter nos plus sincère condoléances. Nous partageons votre chagrin en ces moments difficiles. Le deuil qui vous touche nous permet de vous dire combien nous sommes proche de vous devant ce douloureux coup du sort que nous avons également vécu dans notre famille. Les mots me manquent évidemment pour exprimer tous les sentiments que je ressens face à ce drame que vous vivez. Sachez que je serai toujours présent à vos coté pour vous soutenir et accompagner. J’ajoute également ce petit poème "Amérindien" qui pour moi a un sens « A ceux que j’aime, et qui m’aiment » Quand je ne serai plus là, lâchez moi ! Laissez moi partir Car j’ai tellement de choses à faire et à voir ! Ne pleurez pas en pensant à moi ! Soyez reconnaissants pour les belles années Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour ! Vous ne pouvez que deviner Le bonheur que vous m’avez apporté ! Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré ! Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul. Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous ne serons séparés que pour quelques temps ! Laissez les souvenirs apaiser votre douleur ! Je ne suis pas loin et la vie continue ! Si vous en avez besoin, appelez moi et je viendrai ! Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher Je serai là, Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement La douceur de l’amour que j’apporterai ! Quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir, Absent de mon corps, présent avec Dieu ! N’allez pas sur ma tombe pour pleurer ! Je ne suis pas là, je ne dors pas ! Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d’automne, Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit ! N’allez pas sur ma tombe pour pleurer Je ne suis pas là, je ne suis pas mort. RIP Jean-Yves

C’est avec beaucoup d’affection en ce moment difficile que je tenais à vous faire part de mes sincères condoléances. Jean Yves va désormais reposer en paix et veiller sur les êtres chers à son cœur.

La tragédie ultime de la vie, lorsqu'elle reprend les âmes les plus belles, les plus sensibles, les plus authentiques, emporte inexorablement le fils, le frère, l'ami, avec pour partage cette ineffable douleur et l'impuissance face à l'absence infinie.
Jean-Yves tu nous manques

C'est le cœur peiné que j'écris ces quelques mots pour Jean-Yves, personne unique partie trop tôt.
Nous n'aurons pas beaucoup travaillé ensemble mais je me souviendrai d'un collègue bienveillant, engagé dans son travail et d'une grande persévérance. Pour résumer un collègue idéal et une personne comme il faudrait plus.
Toutes les sincères condoléances à toute la famille, repose en paix Jean-Yves 🙏🏼
Amicalement.
Romain PROTAT